HASHIRU OKA
走る丘
(Paroles : The Back Horn)
(Album : Yomigaeru hi)
Ma traduction :
Courir sur la colline
kyoku kara kyoku he to utsurikawari yuku kokoro no meian
yowasa wa moroku mo asu no hikari sura tozashite shimau noka
Il me faut changer le clair-obscur de mon âme de bout en bout
sinon cette fragile faiblesse éteindra même la lumière de mes lendemains
aozora ni kieru nagai kage no ore nukegara wo yaburezu
sarani oku he to samayou sekai ni uzumorete tokete yuku
mon ombre étirée s'efface sous le ciel bleu
ma carapace de se fend pas
de plus en plus j'erre dans les profondeurs
enfoui dans le monde, je vais me dissoudre
ayamachi to kako wo kuyamu yoru
subete wo sute sabaki wo matsu darou
la nuit je regrette le passé et mes erreurs
vais-je attendre le jugement dernier pour me débarrasser de tout ça ?
hashiru oka kakikesu kioku namida ukabete
ima ikiyou ikiyou tomo ikiru tomo
je cours sur la colline, mémoire noyée, les larmes font surface
maintenant je veux vivre, au moins je veux vivre, au moins vivre
mawaru zu chuu de takaku kodama suru tamashii no utage yo
ushinau koto no kowasa ni obiete sore wo osaekomu
les échos de la grande fête de l'âme encerclent ma tête
je reste pétrifié par l'angoisse de perdre les choses
ugokanu sadame ni mogaku yoru
zetsubou no sora nagamete wa yumewomiru
la nuit je me débats en vain pour essayer de changer mon destin
contemplant le ciel du désespoir, je fais un rêve
takeru koe kono mi wo nosete toki no hate made
touku tonde yuke imi aru mono wo hai ni shite
une voix féroce pèse sur mon corps jusqu'à la fin des temps
je vais voler loin, pour transformer les choses qui ont du sens en cendres
yorokobi kanashimi nageku hibi
subete wo sute sabaki wo matsu darou
les jours passés à déplorer joies et peines
vais-je attendre le jugement dernier pour me débarrasser de tout ça ?
hashiru michi inochi no kakehiki
uchuu no naka no chiisana mushi
je cours sur le chemin
la technique de survie d'un minuscule insecte dans l'univers
hashiru oka kakikesu kioku namida ukabete
ima ikiyou ikiyou tomo ikiru tomo
je cours sur la colline, mémoire noyée, les larmes font surface
maintenant je veux vivre, au moins je veux vivre, au moins vivre
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